jeudi 28 juillet 2011

Exposition Maya

Si vous êtes à Paris cet été, n'hésitez pas à aller au Musée Branly, pour voir l'exposition Maya. Un vrai bonheur.

Si vous n'avez pas pu aller voir l'exposition des Dogons, procurez-vous les DVD de toute urgence :-)

Pour en savoir plus :
Musée du Quai Branly
37 quai Branly 75007
Renseignements : 01 56 61 70 00

vendredi 22 juillet 2011

Marketing Management ESSEC : ça y est !

CA Y EST ! La formation Marketing Management a été validée.

Cet événement ponctue deux années de travail intense, dont une que j'ai choisi de dédier aux médias sociaux, leur implémentation en entreprise et la nécessité ou non de les intégrer dans la stratégie globale de l'entreprise.

Au cours de ces deux années, tant lors de la formation que de l'"enquête spéciale thèse",  j'ai rencontré des personnes formidables, renoué avec d'autres et j'espère que nous saurons garder le contact longtemps :-)

Ces deux années ont changé le cours de ma vie professionnelle, elles m'ont énormément apporté tant au niveau personnel que professionnel.

Les horizons qu'elles dessinent ouvrent de belles perspectives, dans la continuité de ce que j'avais entrepris avant de faire cette formation (évoluer vers le digital). Intéressée par les nouvelles technologies, j'ai toujours gardé un oeil attentif sur les évolutions liées au marketing et la communication digitale. C'est aussi ce qui a rendu mes dernières années professionnelles passionnantes.

Une année de recherches sur les médias sociaux, la posture avec laquelle il faut les considérer pour les rendre ou non pertinents pour l'entreprise (à la base ce ne sont que des outils, mais faut-il en rester là ?) me confirme dans cette orientation. Et, bonheur, cela devrait me permettre de réunir mes deux domaines de prédilection : la communication et le marketing ! :-) A suivre...



Si, d'aventure, votre entreprise recherche une personne qui a des compétences en marketing web et médias interactifs complétées par une culture technique et une expertise plus large en communication et marketing des services et si, de plus, vous considérez votre client comme un actif de l'entreprise, nous sommes peut-être faits pour nous rencontrer... :-) Pour cela, vous pouvez m'adresser un mail à m b l e c o z @ g m a i l . c o m.

mercredi 20 juillet 2011

Médias sociaux, web et mobile

Les médias sociaux sont dans l'ère du temps, mais ils ne sont pas nécessairement un passage obligé. Dans la première recommandation, nous mettions en avant le besoin d'analyser l'écosystème avant de procéder à toute actions sur les médias sociaux. La deuxième mettait en avant l'importance de définir des objectifs indépendamment des outils, comme pour beaucoup de projets en entreprise. La troisième, le fait d'impliquer fortement l'ensemble de l'entreprise. La quatrième présentait les indicateurs de performance et de retour sur investissement. Puis nous avons proposé une méthodologie de mise en place opérationnelle en recommandation 5, puis, en recommandation 6, la nécessité d'être précurseurEn 7e recommandation, la sagesse recommande de prendre du recul.






Que faut-il tirer de toutes ces réflexions ?

Les médias sociaux ne réinventent pas le marketing
Les médias sociaux ne réinventent pas le marketing, ils impliquent de retourner aux fondamentaux, à savoir : réaliser une cartographie, définir des objectifs clairs, délivrer une promesse, établir un vrai lien de confiance, gratifier les contributeurs, rester éthique. 
En-deçà de l'effet de mode qui perdure dans le temps (les premiers bloggeurs sont apparus en 2004), les médias sociaux changent profondément l'entreprise et sa façon d'envisager les affaires. En parallèle, ce n'est pas parce que c'est nouveau, mouvant, qu'il faut abandonner toute tentative de mesurer les actions entreprises. 
Des indicateurs de performance existent, mesurables dans le temps. Chaque entreprise doit choisir ses indicateurs en fonction des objectifs qu'elle s'est fixés en amont. A la différence d'une stratégie traditionnelle, ces indicateurs doivent être suivis en temps réel. Les médias sociaux nécessitent une approche beaucoup plus décentralisée que les outils traditionnels.


Désormais les marchés sont des conversations
Désormais les marchés sont des conversations. Le bouche-à-oreille (recommandations, notation de produits, participation à des forums...) est important sur le net et oriente sensiblement le choix des intéressés.
L'entreprise doit créer une nouvelle relation avec les consommateurs, basée sur l'échange, la transparence, l'authenticité et l'interactivité. Le succès repose sur l'engagement, c'est-à-dire la capacité à créer de la valeur, apporter une aide ou un nouveau service à ses consommateurs. C'est ainsi qu'elle génèrera un bouche-à-oreille positif.
Des histoires à succès comme Apple, Dell, Starbucks, Coca-Cola, H&M ou Nike sont autant de signaux clairs qui confirment cette lame de fond et ce changement radical d'attitude que doivent adopter les entreprises. On ne peut qu'avoir un oeil attentif sur des actions actuelles menées par Lipton (leur parcours managérial pour permettre aux managers de savoir comment se positionner clairement vis à vis des médias sociaux et sur les médias sociaux, tout en formant leurs équipes) ou BNP Paribas (avec leur série web "Les Colocs" notamment, qui reste dans le ton décalé de la communication auprès des jeunes), ou encore la communication digitale d'Issey Miyake, absolument magnifique, pour ne nommer que ces structures.


Cependant, attention : la volonté d'intégrer les médias sociaux à la stratégie d'entreprise ne doit à aucun moment supplanter les techniques de marketing traditionnel : les canaux sont complémentaires.


Toutes les entreprises ont-elles intérêt à aller sur les médias sociaux ?
Même si les médias sociaux sont une véritable révolution pour les entreprises, il n'est pas dit que toutes doivent participer, au même titre que toutes les entreprises n'ont pas vocation à faire du e-business. Les grandes entreprises américaines sont très innovantes et les moyens mis en oeuvre sont conséquents.
Chaque entreprise peut s'inspirer de ces modèles, en testant à petite échelle, pour voir ce qui fonctionne et adapter, ainsi, ses actions à la réalité des attentes de ses consommateurs, clients et prospects.
Une stratégie adaptée aux médias sociaux est pérenne lorsque la Direction Générale est impliquée dans le projet. Autrement, le risque est grand de rester au stade de l'expérimentation sur des projets satellites qui n'apporteront pas de valeur ajoutée, mesurable et quantifiable pour l'entreprise, autre que la satisfaction -illusoire ? - d'être dans la tendance, comme ses concurrents ou amis, sans trop savoir pourquoi.


Accroître son leadership
Le modèle traditionnel de la publicité one-to-many traduit généralement en stratégies "push" n'a plus lieu d'être depuis la prise de pouvoir du consommateur et son besoin irréversible d'avoir un dialogue avec l'entreprise. 
"Tribes are what matters now. It's about leading and connecting people and ideas. Now, thanks to the internet, thanks to the explosion of mass media, thanks to a lot of other things around the world, tribes are everywhere". (Seth Godin, TEDtalksDirector, San Francisco 2009). 
L'une des craintes de Tim Berners se confirme : internet commence à fonctionner en silos et Facebook en est la plus puissante illustration : il est possible de partager des informations avec certains membres de son réseau uniquement, sans qu'elles soient accessibles à d'autres. Les gens se regroupent par centres d'intérêt.
Ce qui prime désormais, c'est d'être connectés les uns aux autres. La véritable posture à adopter par les entreprises est, selon Seth Godin, non plus de créer pour le plus de monde possible, mais trouver les personnes qui croient réellement dans le produit, la marque ou l'entreprise.
In fine, l'important n'est pas dans le nombre de followers sur Twitter, ou le nombre de fans sur Facebook. En effet, il y a beaucoup de techniques qui permettent d'accroître artificiellement ces nombres. L'entreprise doit chercher avant tout à développer son leadership. Et donc son influence.


Anticiper, innover
Les technologies ne cessent d'évoluer, les outils sont éphémères. Pour être efficaces, les actions doivent être reliées à la stratégie globale de l'entreprise en termes de ventes, de marketing, de relation clients, voire de recrutement. 
Les médias sociaux doivent être envisagés comme de véritables supports de développement de la relation clients et de la création de valeur économique pour l'entreprise. Anticiper les évolutions, innover, permet de se positionner sur des marchés émergents à forte valeur ajoutée.
Aujourd'hui, 40% des consommateurs n'ont pas accès à internet. Avec le développement du parc des mobiles qui devrait se renouveler à 80% dans les trois ans selon une étude Ericsson réalisée en 2010, ce chiffre diminuera fortement.
L'accessibilité des Smartphones (prix désormais très abordable) permet un accès à internet et donc aux médias sociaux au plus grand nombre. Le développement de technologies émergentes telles que le QR Code et le NFC, couplées à la géolocalisation rendent possible un développement commercial décuplé via les mobiles.


La garantie du succès : hybrider ce qui existe offline et le transposer online
Pour se distinguer de ses concurrents et attirer l'attention des consommateurs, une marque peut choisir de s'investir dans une mission, plutôt qu'une image. Selon Angie Ray de l'Institut Forrester, "Il n'est pas possible d'imaginer que le rôle des marques soit confiné à une mission précise dans le futur ; au contraire, chaque marque devra trouver sa propre façon d'"être sociale" et de se rendre ainsi réellement utile aux individus"
Les acteurs techniques qui se sont investis dans l'Open Source comme Sun et IBM, ou des marques comme Pepsi qui se positionnent sur une démarche citoyenne ont ouvert la voie... Qu'est-ce de plus, sinon des formes de sponsoring ou de mécénats hybridés pour exister sur les médias sociaux ?
Cette mise en perspective inédite apporte un tout nouvel éclairage à ces actions et au marketing sur les médias sociaux et permet de considérer différemment tous les discours que l'on entend pour réussir sur les médias sociaux. En fait, il suffit d'hybrider ce qui existe offline et le transposer online. 

Ce postulat laisse entrevoir tous les espaces de création et d'innovation que les entreprises peuvent initier ou explorer avec les médias sociaux, pour se distinguer positivement et durablement de leurs concurrents, en ralliant à leur cause "ceux qui ont leurs actifs dans la poche" : les consommateurs.



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Ceci est un extrait de Les médias sociaux, une révolution pour l'entreprise ? Si vous voulez lire le travail dans son ensemble, il est téléchargeable ici, via le Social Media Club France. N'hésitez pas à réagir pour partager votre vision et enrichir, ainsi la réflexion :-)

mercredi 13 juillet 2011

Présence médias sociaux - recommandation n° 7 : prendre du recul

Les médias sociaux sont dans l'ère du temps, mais ils ne sont pas nécessairement un passage obligé. Dans la première recommandation, nous mettions en avant le besoin d'analyser l'écosystème avant de procéder à toute actions sur les médias sociaux. La deuxième mettait en avant l'importance de définir des objectifs indépendamment des outils, comme pour beaucoup de projets en entreprise. La troisième, le fait d'impliquer fortement l'ensemble de l'entreprise. La quatrième présentait les indicateurs de performance et de retour sur investissement. Puis nous avons proposé une méthodologie de mise en place opérationnelle en recommandation 5, puis la nécessité d'être précurseur.

En recommandation n°7, la sagesse recommande de prendre du recul, et pour cause.

La suprématie de Facebook
La situation monopolistique de Facebook devrait être mise à mal par le lancement de Google+1 dont le nombre d'adhérents augmente très rapidement. Cependant, cette situation monopolistique devrait faire réfléchir les entreprises. Il semble acquis qu'une présence sur Facebook soit indispensable pour toute entreprise. On voit apparaître l'émergence d'un standard, "avoir sa page Facebook", comme l'a été en son temps le fait d'avoir un site web.

Le risque n'est pas tant pour l'entreprise de dépendre d'un unique prestataire externe. Beaucoup de prestations notamment techniques sont externalisées dans le monde de l'entreprise et, même si c'est peu probable, une faillite de Facebook n'aurait pour conséquences que de déplacer des pages vers d'autres médias sociaux.

Ce qui est plus préoccupant est justement le succès de Facebook. Cette société assure une position toujours plus dominante, avec une capacité d'imposer les règles du jeu et d'influencer les lois. Lorsque l'on voit que même les "gourous" du marketing sur les médias sociaux préconisent que l'avenir du marketing digital se situe dans la publicité sur Facebook, cela fait réfléchir.

Dans une première tentative d'influencer les lois en février 2009, Facebook a imposé le principe d'une licence perpétuelle sur tout le contenu déposé, y compris le contenu supprimé. Devant le tollé, l'entreprise a renoncé. Mais le message est très significatif : Facebook a bien compris que le nerf de la guerre est le contenu, l'information et les réseaux.

La richesse de leur réseau social et des informations présentes sur Facebook est équivalente à celle d'un fichier client, à ceci près que ce fichier est perpétuellement mis à jour et délivre des informations beaucoup plus étendues qu'un fichier classique. Cela fait partie intégrante des actifs de la société. C'est donc plutôt de ce point de vue qu'on peut souligner un danger potentiel pour les entreprises, étant donné la position prédominante de Facebook, sa puissance et son appétit pour ces données.

Facebook vs Google+ : 
la capacité à gérer la vie privée fera-t-elle la différence ?
L'engouement des internautes pour les réseaux sociaux est flagrant. Cependant, les chutes peuvent être aussi rapides que les ascensions dans le monde des nouvelles technologies. Microsoft, qui dominait sans partage dans les années 1990-2000, a décliné avec l'arrivée de la vague internet, au profit de Google, star des années 2000-2010. Début 2011, on évoquait un possible déclin de Google face aux réseaux sociaux sur la décennie 2010-2020. Avec la capacité de l'entreprise à coller au plus près des attentes de ses consommateurs, nul doute qu'il faut observer l'engouement de Google+ par les internautes, malgré les critiques de certains puristes et informaticiens qui trouvent que Google+ manque de spontanéité, d'"intuitivité".

Cependant, un risque majeur pour les réseaux sociaux est une mauvaise gestion du respect de la vie privée, qui pourrait, à terme, engendrer un rejet massif de la part des internautes. Même si ces initiatives restent marginales au regard du nombre total d'utilisateurs des médias sociaux, on a pu voir apparaître une mode des suicides virtuels Facebook, ce qui est anecdotique et humoristique, ainsi qu'une prise de conscience généralisée des dangers et une mise en garde officielle par des organismes comme les CNIL européennes, ce qui est plus sérieux.

Les médias sociaux, arme de diffusion massive
Enfin, l'entreprise perd une partie du contrôle de sa communication en se positionnant sur les médias sociaux. Or les médias sociaux sont une arme de diffusion massive. Une mauvaise communication ou une mauvaise approche peut très vite se transformer en catastrope en termes d'image et donc de bénéfices.

Dominos Pizza a mis un an à se remettre du scandale provoqué par le vidéo choc d'une poignée de salariés. L'entreprise n'est pas à l'abri non plus d'une campagne de dénigrement extérieur pour atteindre sa réputation. En termes de guerre économique, les médias sociaux sont un nouveau terrain d'affrontement très propice aux tentatives de déstabilisation. Du bouche-à-oreille, il n'y a qu'un pas vers la rumeur et la calomnie. Il est donc absolument indispensable pour une entreprise de mettre en place des consignes internes expliquant la posture à adopter sur les médias sociaux. Un département centralisé, aux relations publiques par exemple, doit fournir une aide aux différents intervenants éparpillés dans l'entreprise.

Enfin, l'idéal est de s'assurer les services de cabinets externes spécialisés dans l'e-réputation, afin d'avoir un support expérimenté et très réactif en cas de dérapage sur les médias sociaux. Comme pour un incendie, une action immédiate peut circonscrire avec peu de moyens un début de "bad buzz". En revanche, une fois le buzz négatif propagé, il faudra une débauche de moyens pour y répondre.

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Ce conseil est extrait de Les médias sociaux, une révolution pour l'entreprise ? Si vous voulez lire le travail dans son ensemble, il est téléchargeable ici, via le Social Media Club France. N'hésitez pas à réagir pour partager votre vision et enrichir, ainsi la réflexion :-)

mercredi 6 juillet 2011

Présence médias sociaux - recommandation n° 6 : être précurseur

L'essor du mobile et des tablettes offre de nombreuses possibilités de développepment aux stratégies marketing et commerciales des entreprises. L'évolution des chiffres le confirme (lire ici et ), l'explosion des smartphones et leur usage dans la sphère professionnelle sont aujourd'hui un fait et l'accès au web va se faire de plus en plus par les mobiles, qui permettent une connexion instantanée et donnent accès au "Super Fresh Web".

Le formidable potentiel de la géolocalisation
Facebook, Google et d'autres entreprises tentent de concurrencer Foursquare sur son créneau de géolocalisation, avec toutes les opportunités qu'elle offre aux entreprises : moyennant un badge, les entreprises peuvent proposer des offres promotionnelles pour qui "checke" à proximité. C'est ainsi qu'un McDonald de San Francisco avait fait le test : offrir 50% de réduction sur le menu de ceux qui checkaient à proximité de l'enseigne. Ils pensaient perdre du chiffre d'affaires, alors que les clients se sont précipités en masse. D'autres enseignes comme Starbucks proposent des "cafés gratuits à vie" pour les "maires" de leurs badges. Le NFC devrait permettre un paiement avec mobile. Certaines banques y travaillent. La ville de Grasse teste la ville "tout numérique", avec NFC et QR Code. Si le projet est déployable, cela sous-entend que tout sera dans cet outil, à la rigueur, plus besoin de sac à main ou de pochette !

Services de proximité
Cette effervescence révèle peut-être, en deçà de cette manne à portée de main des entreprises, que le consommateur se réoriente vers de la proximité, ce qui plaît aussi aux entreprises qui ont perdu le contact avec leur consommateur : le faire revenir en magasin donne une opportunité de renouer le dialogue.

Apporter de la valeur ajoutée en temps réel au mobinaute
La meilleure stratégie pour séduire le mobinaute est de lui proposer des applications ou des informations qui lui apportent de la valeur ajoutée en temps réel. Cela nécessite une nouvelle adaptation des entreprises, déjà amorcée par certaines : elles ne pourront pas se contenter de chercher à reproduire ce qu'elles ont fait sur le web, mais étudier les usages des utilisateurs de téléphone mobile, pour leur proposer des services à valeur ajoutée, pratiques ou distrayants, en fonction des objectifs de proximité de la marque.

Valoriser les avis de consommateur
Un autre point qui a très peu été abordé au cours de l'enquête réalisée pour Les médias, une révolution pour l'entreprise ? et qui reste encore très peu pris en compte par les entreprises : les avis de consommateurs. Nul doute que ce retour clients devrait intéresser les entreprises, puisque les avis de consommateurs valorisent ceux qui les donnent et permettent un retour client qualifié pour les entreprises, que ce soit en B2B, B2C ou B2B2C. Il y a des stratégies que les entreprises peuvent développer, comme mettre en place des "récompenses" en fonction de l'identité de l'entreprise, de sa culture et de son expérience clients. Ces récompenses peuvent être soit une valorisation honoraire auprès de la communauté, soit des bons de réductions, des abonnements gratuits... Le marketing a déjà la boîte à outils pour proposer des systèmes de remerciements, récompense à participation.

Voir sur le long terme
Toutes ces pépites sont autant de pistes qui permettent à l'entreprise de se projeter sur le long terme, tout en travaillant déjà au quotidien à sa relation avec ce nouveau partenaire qu'est l'utilisateur des médias sociaux, qu'il soit client, salarié, fournisseur, prospect, simple visiteur. Ces champs exploratoires nécessitent que l'entreprise accepte de changer, de s'adapter en profondeur et cela peut aller jusqu'à l'implication de tous les salariés et pas seulement de ceux qui sont en lien direct avec le consommateur.

mardi 5 juillet 2011

History of Social Media

Beaucoup d'articles récents datent le début du Social Media depuis les années 70 et pour cause : en 1971, soit il y a 40 ans, a eu lieu le premier échange de mail, d'ordinateur à ordinateur.

Mais, qu'entend-on par "médias sociaux" ?
Le terme "médias" désigne les technologies du web qui permettent aux internautes de créer de l'information, participer, commenter et diffuser en temps réel. Les outils sont les blogs, les wikis, les plateformes de partage de photo, de partage de vidéos, les réseaux sociaux, les fulx RSS et autres outils de syndication web notamment.

Un email n'est pas social
Si l'on considère qu'un email n'est pas "social" (cf toutes les discussions pour définir les médias sociaux, et leurs différences avec les emails et autres éléments de la boîte à outils du marketing et de la communication), voir des catalogues recensant les médias sociaux ou une définition de Wikipedia reprécisant que les médias sociaux sont une expression qui recouvre les différentes activités qui intègrent la technologie, l'interaction sociale, et la création de contenu, il faut donc regarder plus loin et ne pas se baser uniquement sur une date anniversaire qui est magnifiquement importante mais, selon moi, détournée de son événement et de sa signification. Fêtons les 40 ans de l'avènement du web, mais pas de l'avènement des médias sociaux. Concernant ces nouveaux outils, on pourrait remonter jusqu'au.... 17e siècle, voyez un peu :

L'histoire des médias sociaux remonterait au 17e siècle (voire avant)


En livrant une définition très personnelle, les médias sociaux sont les vecteurs online d'une démarche de toute l'entreprise vers la conversation avec le client. En les opposant aux médias dits traditionnels, Social Media is the democratization of information, transforming people from content readers into publishers. It is the shift from a broadcast mechanism, one-to-many, to a many-to-many model, rooted in conversations between authors, people and peers (cf Anthony Bradley, a new definition of social media). CQFD ;-)

lundi 4 juillet 2011

Etat des lieux du marché mobile en Europe

Le marché des mobile laisse le champ aux Smarphones. Android OS reste leader sur le marché européen.


Je l'évoquais ici et  notamment, l'évolution des chiffres le confirme : les entreprises souhaitant rester au plus près de leurs consommateurs et prospects ont tout intérêt à développer une stratégie marketing mobile, notamment par le biais de sites web adaptés aux mobiles et donc plus légers que les sites traditionnels, mais aussi par le biais d'applications et de publicité... non intrusives, encore une fois :-) Ne l'oublions pas, le futur des médias sociaux sera mobile puisque l'évolution de l'usage des mobiles s'est faite au profit des médias sociaux ;-)

Profil d'un bon marketeur

Avec l'évolution des technologies, les compétences du bon marketeur évoluent. Bien souvent, les cabinets de recrutement piochent dans les codes ROM de l'ANPE pour proposer le profil idéal. Mais ont-ils recensé les besoins réels de l'entreprise ?




Etant en veille active depuis la remise de mon titre d'Executive Mastère Marketing Management avec les félicitations du jury, je parcours les annonces. A force, j'ai appris à distinguer les définitions de poste types de celles qui adaptent la recherche aux besoins de l'entreprise. A priori. Sans doute parce que le discours semble moins standardisé et donc plus adapté aux besoins propres à l'entreprise concernée.

Cela m'amène à une réflexion : quel est le profil du bon marketeur en 2011, à l'heure du digital, des médias sociaux, de l'avènement du mobile et de la nécessité de garder les fondamentaux du marketing propres au marketing traditionnel de Kotler notamment ?


Définition et rôle du marketing

Selon Wikipedia, Marketing Management is a business discipline which is focused on the practical application of marketing techniques and the management of a firm's marketing resources and activities.

L'encyclopédie en ligne précise par ailleurs que lmarketing comporte donc un ensemble de méthodes et de moyens dont dispose une organisation pour s'adapter aux publics auxquels elle s'intéresse, leur offrir des satisfactions si possible répétitives et durables. Il suscite donc par son aspect créatif des innovations sources de croissance d'activité. Ainsi l'ensemble des actions menées par l'organisation peut prévoir, influencer et satisfaire les besoins du consommateur et adapter ses produits ainsi que sa politique commerciale aux besoins cernés. On le voit, c'est dans l'ADN d'un bon marketeur de chercher à comprendre les clients, leurs besoins et désirs et orienter l'entreprise pour qu'elle propose des offres et services à même de les satisfaire.

Avant toute chose, sortons une lapalissade, précieuse en marketing : le profil d'un bon marketeur va dépendre du secteur d'activité, de l'entreprise, des objectifs de la direction générale. Il y a cependant quelques caractéristiques transversales qui complètent la boîte à outils et permettent de révéler un bon marketeur :


Les caractéristiques du marketeur parfait en 2011

Pour moi tout d'abord, cette personne doit être adaptable, souple, et, à l'heure de l'hypermondialisme, avoir travaillé dans plusieurs secteurs d'activité. Cela lui assure une réelle ouverture d'esprit et montre sans ambiguïté sa capacité à s'adapter facilement. Pour peu qu'elle ait des résultats probants, tout cela a de quoi rassurer un recruteur à un premier niveau.

Je dirais aussi qu'elle doit être résolument tournée "customer centric". Et pas seulement en entretien. Ses actions passées doivent montrer qu'elle a agi en fonction des directives de sa direction générale, dans une posture orientée clients. Les résultats les plus efficaces sont ceux qui intègrent le client dans la stratégie de l'entreprise.
  • Par exemple, lorsque j'étais en charge du développement d'une collectivité locale via les activités touristiques entre autres, le site était rempli du 15 juillet au 15 août. Cela, tout le monde sait faire, même sans un budget publicité gigantesque. Désireuse de comprendre pourquoi les clients venaient, s'arrêtaient et ne revenaient pas, je suis allée à leur rencontre. En direct ou sous forme d'études. J'ai aussi développé des partenariats avec le Conseil Régional, le CDT et le CRT, afin de voir comment la région évoluait, pour voir si des clés ne manquaient pas à la structure pour se développer. Croyez le ou non, le taux de pénétration du site a explosé. Il y a même des français qui habitaient non loin qui sont venus en vacances et sont restés... 4 ou 5 semaines ! Lors des réunions de travail avec les Comités, j'ai proposé un élément différenciant à mettre en avant dans les outils de communication : la Bourgogne du Sud vs Bourgogne des grands crus dans le nord. Cette idée a émergé suite à mes nombreuses enquêtes. J'ai vu avec plaisir que l'appellation reste toujours d'actualité. De même, j'ai rapproché la perception qu'avaient les clients du site avec les outils de communication et de promotion et c'est ainsi que, sans le relooker complètement, j'ai proposé une aération du logo. Aujourd'hui encore, ce logo est toujours d'actualité :-).
  • Dans mon précédent poste aussi, j'ai mis en place des relations poussées avec les clients ou prospects. Les prises de contact ont augmenté là aussi. Ces réussites sont grâces à une orientation résolument tournée clients.

Ensuite, cette personne doit être résolument tournée vers les nouvelles technologies. Une entreprise qui n'existe pas sur internet a un avenir compté. Une entreprise qui ne développe pas une présence de proximité sur le web : pareil. C'est juste une question de temps avant qu'elle ne rencontre des difficultés pour fidéliser ses clients, en conquérir de nouveaux, tout en renforçant ses avantages concurrentiels. Marketing web, SEO, SEM, SMO... ces termes ne doivent avoir aucun secret pour elle et, si elle n'est pas technique à ce point, elle doit avoir la vision suffisamment large et percutante pour driver les agences en charge de ces nouvelles fonctionnalités du marketing. Ceci afin de servir au mieux son entreprise.

Voici, selon moi, le profil d"'un bon marketeur en 2011. Et, selon vous, quel est le profil du Marketing Manager idéal ?

MAJ fin 2012 :
Je complèterais cette analyse en disant que le bon marketeur, comme le bon communicant doit être tourné vers l'innovation, rechercher les nouvelles sources par lesquelles il peut établir un dialogue de qualité avec ses clients et partenaires et, par là, les surprendre positivement, leur proposer une expérience de l'entreprise différente et, ainsi, les fidéliser.

vendredi 1 juillet 2011

C'est les vacances !.... L'école maternelle Amiral Roussin tourne une page :-(

Eh voilà... Ce soir, ce sont les vacances d'été. On s'habitue aux têtes, aux maîtresses, au directeur, mais voilà. L'école maternelle Amiral Roussin va connaître de profonds changements à la rentrée... Encore. Cette année était une année stabilisée, avec une belle dynamique qui s'est mise en place, sous l'impulsion du directeur, Guillaume Robequain, qui a su fédérer maîtresses, Atsem, parents d'élèves. Une véritable cohésion a permis le développement de très belles initiatives telles que la kermesse, Rambouillet, Thoiry, des cinémas, des musées, des initiations au mini-tennis, et j'en passe.

Spectacle de fin d'année Kermesse Amiral Roussin 2011
en présence de Monsieur Philippe Goujon, Maire du XVe


C'est avec beaucoup de tristesse que certains parents voient cette année se terminer, car Guillaume Robequain, ainsi que trois maîtresses, la responsable de la cantine, Brigitte, et Danny, du centre de loisirs quittent les lieux. Nous, les parents, étions soulagés et heureux de voir une réelle dynamique se mettre en place dans cette petite école maternelle qui, il y a encore deux ans, était le dernier choix souvent des parents, tellement elle avait mauvaise presse. Et pourtant les maîtresses sont formidables. Chacune. Le directeur, cette année, a beaucoup oeuvré avec son coeur et avec conviction et professionnalisme. Il était présent, à l'écoute, rigoureux mais souple. Bref. Un directeur parfait du point de vue parents (et j'ai entendu dire aussi du corps enseignant).

C'est avec beaucoup de tristesse que nous avons appris que, pour à peine un demi point de plus, il devait céder sa place à une autre personne, malgré la mobilisation des parents et des maîtresses autour de lui car ce qu'il a accompli en un an est vraiment incroyable. Nous allons vous regretter, Monsieur Robequain. J'en parlais ici, beaucoup déplorent le fait que, dans les nominations, à statut égal (à peine un demi point d'écart), il n'y ait pas de commission permettant à l'éducation nationale d'aller sur le terrain pour voir si la personne en poste n'a pas les compétences pour continuer ce qu'elle a commencé. Surtout lorsqu'elle-même est motivée et qu'elle a su fédérer parents et enseignants.

En écrivant ce billet, je ne jette pas la pierre à la prochaine direction. Nous espérons, chacun, qu'elle saura être à l'écoute de ce qui a été initié et n'y aille pas de sa petite idée sans chercher à donner de la continuité, sans concertation avec les maîtresses et aussi les parents.

A vous, directeur, maîtresses, Atsem, cuisiniers de l'année 2011... je vous souhaite un bel été et merci pour tout ce que vous avez fait pour nos enfants. "L'enfance est le sol sur lequel nous marcherons toute notre vie" et, à l'école maternelle Amiral Roussin, les parents sont tranquilles et en confiance dans la prise en main et l'éducation de leurs enfants. Que ce soit au niveau de l'école et du centre de loisirs d'ailleurs, sous l'impulsion de Griska.

A tous ceux qui souhaitent connaître tout le bien que je pense de l'école, il y a plusieurs billets que je vous invite à lire :
- quand les nominations aux postes ne sont que des équations arithmétiques
- l'école maternelle Amiral Roussin, une école qui gagne à être connue
- enfance : pourquoi éviter les fusions école maternelle / école primaire